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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 15:15

De Jacques C à E comme DF,

Monsieur Jacques Chirac n'as pas la capacité physique, pour assister à son procès d'emplois fictifs au sein de la mairie de Paris,

mais possède toute les capacitées mental, a annoncé sa décision de porter plainte pour diffamation contre Robert Bourgi, est EDF nous fait payer la facture en nous cachant la vérité, 

sur les modes de fonctionnement et de sécurité des centrales nucléaire, 

Grâce à vous, nous mangerons des pommes au Paradis. 

 

Un four a explosé lundi à 11h45 sur le site nucléaire de Marcoule (Gard), dans un centre de traitement de déchets d'une filiale d'EDF, entraînant un risque de fuite radioactive. Il y aurait un mort et plusieurs blessés. L'incident s'est déroulé dans le centre Centraco de la société Socodei, filiale d'EDF, à Codolet, a précisé un porte-parole du Commissariat à l'énergie atomique (CEA).

« Pour l'instant, il n'y a pas de rejets à l'extérieur », a-t-il ajouté.

La préfecture du Gard a précisé à l'agence Reuters qu'il n'y aurait pas eu de rejet radioactif « même si le risque de fuite existe ».

Un mort et quatre blessés, bilan provisoire

L'accident a fait un mort et quatre blessés, un bilan provisoire confirmé par l'ASN(Autorité de sûreté nucléaire).

Le site touché, spécialisé dans le traitement de matières radiologiques, est exploité par la Socodei.

Un périmètre de sécurité a été installé en raison des risques de fuite, ont précisé les pompiers qui n'étaient pas en mesure pour l'instant de fournir un bilan de cet accident. Mais selon le quotidien local Le Midi-Libre qui a envoyé des journalistes sur place :

  • « Aucune mesure de confinement à la radioactivité n'a été mise en place dans les villages alentours, ni aucun périmètre de sécurité autour de l'usine. Seules les grilles de l'enceinte on été fermées » ;

 

  • Contactée à 14 heures, soit près de deux heures après les faits la division de Marseille de l'ASN, chargée d'assurer le contrôle du nucléaire pour protéger le public et informer les citoyens a indiqué n'avoir aucun responsable disponible sur place pour répondre à la presse, et conseillé de « rappeler plus tard » ;

 

  • à 14h15, elle a précisé que tous les responsables étaient partis sur le site de Marcoule et n'étaient donc pas joignables, et qu'il fallait donc attendre le retour du chef de division avant d'avoir la moindre information ;

 

  • face à l'urgence de l'événement et de la nécessité d'informer rapidement les habitants inquiets d'une éventuelle fuite radioactive, l'ASN a répondu que face à un tel incident, la procédure interne prévoyait « d'attendre le feu vert du chef de division avant de communiquer la moindre information. »

 

Le CEA Marcoule est l'un des dix centres de recherche du Commissariat à l'énergie atomique. Selon le site internet du CEA (inaccessible à l'heure où nous écrivons pour cause de trop fortes connections) « ses recherches préparent le cycle du combustible […] des réacteurs nucléaires du futur ».

Pas la première fois à Marcoule

En mars dernier, un incident de niveau 2 était déjà survenu dans la même centrale (sur une échelle qui en compte 7). Cet incident avait été dans un premier temps déclaré de « niveau 1 » par Areva, mais après étude du dossier, l'Autorité de sûreté nucléaire avait décidé de le classer « niveau 2 ». Argument avancé par l'ASN : « le non-respect de plusieurs exigences de sûreté de l'installation ».

Cette usine produit du MOX, un combustible issu d'un mélange d'uranium et de plutonium, ce qui permet de recycler une partie du plutonium issu des combustibles usés des centrales nucléaires.

Le 3 mars, rappelait L'Express, à l'occasion d'une opération exceptionnelle, une masse de matière fissile avait été introduite dans l'usine, et cette matière avait provoqué un dépassement de la « limite de sûreté-criticité » – un accident de criticité correspond au démarrage d'une réaction nucléaire non contrôlée – parce que, semble-t-il, la matière fissile n'avait pas été correctement pesée. L'Express poursuit :

« Certes, la limite n'a été dépassée que “de 1%” précise l'ASN – le risque de criticité était donc nul. Certes, cet “événement” n'a eu aucun impact sur le personnel ni sur l'environnement, affirme l'ASN. Certes enfin, il a été réparé dès le lendemain. »

 

Et l'iode ? 

Espérons que les populations alentours aient de l'iode à leur disposition, comme le prévoient les plans prioritaires d'intervention (PPI). Comme nous le révélions, la France connaît quelques ratés dans l'équipement de ce traitement préventif, à prendre très rapidement après une fuite radioactive.

A 14h30, la préfecture du Gard n'était pas en mesure de communiquer et son site internet était planté.

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